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Visite des entrailles du château.

 

 

 

"Le château de Saint Herblain recèle d’innombrables mystères… jours après jours, j’en apprend un peu plus sur l’histoire de ses habitants. Ce lieu est comme imprégné de leurs souvenirs, de leurs émotions, de leurs odeurs…

 

Souvent en me baladant dans le parc, je repense à tout ces gens, à leurs destins….comment en est-on arrivé là ? Pourquoi le sort s’acharne-t-il depuis des décennies sur ma famille ?

 

           Ce château  foisonne de lieux, d’objets qui sont tous le témoignage de leur triste sort. Mais seul un oeil avertit sera percer leur secret...

 

 

 

          Une horloge du 19ème à l’effigie de Clotilde et mystérieusement arrêtée à l’heure de sa mort alimente les rumeurs les plus folles. Certains prétendent que l’âme de Clotilde est enfermée depuis sa mort dans cette œuvre d’art, et qu’on peut la voir sourire ou pleurer suivant son humeur. D’autres pensent que la demeure entière est remplie d’artefacts qui captent les émotions de ses habitants.

 

          Quiconque s’immisce dans ce dédale se laisse aspirer par ce tourbillon de souvenirs et de terreurs dont personne n'en ressort vraiment indemne...

    

          Léopold, le père de Louis-Jean était un chasseur émérite. Il s’entraînait souvent dans le bois de Longland, juste à côté du Cellier de Graman. C’est lui qui fit aménager des salles d’armes dans les caves du château, et fit fabriquer, pour décorer les lieux, de nombreux objets de la vie quotidienne à l’effigie de ses armes préférées.

               

                Des battus étaient fréquemment organisées. Les propriétaires des châteaux de Loubeyres, de Barreyre et de la Rocaille organisaient tous les ans une petite compétition, à qui ramènerait le plus beau gibier.

 

               Mais voilà, un jour, Léopold ne revint pas de la chasse. Après de longues recherches, son cadavre fût découvert à l'orée du bois, éventré, les organes sortis de sa cage thoracique et gisants sur la l'herbe encore fraîche, lacéré de toute part par de profondes griffures.

 

              Nul ne su jamais quelle bête avait pu faire un tel massacre...

 

 

 

              C’est aux pieds du pigeonnier, érigé par Jacques-Henri en 1794 par amour pour sa femme et garni traditionnellement de fleurs en hommage à sa mort tragique que j’ai découvert, presque par hasard, l’autre jour, ce récipient, datant sûrement du 18ème siècle.

 

                Il avait dû appartenir  à  Jeanne, ma grand mère, car je me souviens que ma mère, Hélène, nous parlait souvent des breuvages fortifiants que notre grand mère lui concoctait à l'aide de plantes cueillies dans la forêt bordant le château.

 

               Pourquoi avait-il été enterré prés du pigeonnier? Qu'était-il arrivé à ma grand mère qui disparu un jour de la maison sans ne jamais plus donner de signe de vie? Pourquoi était-elle partie en laissant toutes ses affaires personnelles et en ne prévenant personne? .....

 

              C'est le Seigneur Louis-Jean de Présibéliaire qui ramena cette statue d'un de ses nombreux voyages à travers le monde. Il en était féru et de nombreux autres objets du château proviennent de ses périples.

 

               Depuis, le prestige du château a eu largement le temps de se ternir avec la succession de toutes les histoires  qu'on lui connaît.

 

               En 1791, un moine de l'abbaye de la Sauve Majeure, aidé de son ami Daniel Perret, évêque de Mâcon, essaya de désenvoûter le lieu en conjurant le sort. Mais cette opération n'eut aucun succès puisque les manifestations ne cessèrent pas et que Marie fût retrouvée défenestrée dix ans plus tard, aux pieds de la tour droite du château.

 

 

 

 

         La vie se répète et n'est qu'un perpétuel recommencement....

         Les histoires s'enchaînent et se ressemblent.... Comment distinguer le réel de l'irréel, le matériel de l'immatériel, le mensonge de la vérité.... toutes ces choses, en ce bas monde, semblent si futiles!

        Le Château de Saint Herblain cache dans ses entrailles une odeur purulente qui ne s’estompe pas au fil des siècles … et quiconque ose le défier en paye le prix fort..."

Isidor de Présibéliaire 1880 Saint Herblain